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Posts By : MuseeAdministration

Arme M1911
L’histoire du Colt M1911 fabriqué à Québec

CHAQUE ARME A SON HISTOIRE | Cette semaine, nous avons la chance de vous présenter le pistolet semi-automatique M1911 fabriqué à Québec en 1918.

Cette arme très rare, fabriquée au Québec et produite en une centaine d’exemplaires seulement, est assurément à découvrir.

Le Colt modèle 1911 fait partie des pistolets semi-automatique les plus couronnés de succès de toute l’histoire et est l’une des rares armes à avoir été utilisées massivement lors des deux guerres mondiales. Cette arme a d’ailleurs été privilégiée par l’armée américaine pendant près de 75 ans.

Une histoire unique

Lors de la Première Guerre mondiale, la demande en armes était de plus en plus élevée afin d’armer les soldats sur les champs de bataille. L’armée américaine commanda plus de 765 000 armes .45 à chargement automatique, soit une augmentation de près de 60 % comparativement à la situation d’avant-guerre. Pour plusieurs raisons, notamment par manque de travailleurs qualifiés et de matériel, Colt, le premier fabricant du M1911, ne pouvait produire que 25 % de son quota mensuel pour le M1911 et son carnet de commandes continuaient de grossir.

À la fin de l’année 1917 et au début de 1918, l’armée approcha donc Remington-U.M.C. et Winchester pour assurer sa production de M1911. En plus de ses deux nouveaux fabricants, l’armée a également passé des contrats avec plusieurs autres sociétés, dont North American Arms Co. à Québec au Canada.

La plupart de ces contrats ont été passés pendant les trois derniers mois de la guerre, et toutes les commandes de pistolets en cours ont été annulées au début de 1919. Si certains ont pu produire des pièces et des assemblages, seuls Colt, Remington-U.M.C. et North American Arms ont réussi à fabriquer des pistolets complets.

North American Arms Co. et son contrat avec l’armée américaine

Initialement, le contrat de North American Arms Co. prévoyait la production de 500 000 pistolets au prix de 15 dollars américains chacun et le gouvernement américain acceptait de fournir les matières premières en échange d’un remboursement par le biais de déductions sur les factures des pistolets finis. Ne disposant pas de ses propres installations de production, North American Arms Co. a loué, le 1er juillet 1918, l’ancienne usine de Ross Rifle Co. à cet effet.

Ross Rifle Co. était une compagnie qui, au début de la guerre en 1914, produisait le fusil à traction direct standard de l’armée canadienne, mais dont l’utilisation au combat s’était avérée insatisfaisante. Durant la guerre, les troupes canadiennes passèrent alors à des Enfield de fabrication britannique et la Ross Rifle Co. a fini par fermer ses portes en 1916.

L’armée américaine a annulé son contrat avec North American Arms Co. le 4 décembre 1918, juste au moment où les premiers prototypes étaient en cours d’assemblage. Aucun pistolet n’a été livré aux autorités américaines, mais une centaine d’échantillons ont été produits dans l’atelier d’outillage. Ceux-ci sont parmi les plus rares de tous les pistolets M1911 existants.

Une pièce prisée des collectionneurs

Pour la différencier des autres M1911, l’arme produite par la North American Arms Co a l’inscription MANUFACTURED BY / NORTH AMERICAN ARMS CO. LIMITED / QUEBEC, CANADA sur le côté gauche de la glissière.

M1911

Cette arme, en très bon état, comme c’est le cas ici, peut valoir jusqu’à 32 000 $ CAD. Il va sans dire qu’elle est très prisée par les collectionneurs.

Les informations sur l’arme

Description arme M1911

Merci à notre donateur pour cette arme d’une grande valeur historique.

Sources :

Mauser C96 - Broomhandle
L’histoire du Mauser C96

Il nous fait plaisir de vous présenter un Mauser C96 Broomhandle, un pistolet semi-automatique allemand datant du début des années 1900, que nous avons reçu en don au Musée.

Saviez-vous que cette arme est l’une des plus emblématiques dans le monde? Découvrez son histoire!

Sa conception

Bien que l’on puisse croire que le Mauser C96 doit son nom au génie créatif Paul Mauser, ce sont les frères Feederle, travaillant pour Mauser, qui ont développé ce pistolet semi-automatique.

Les caractéristiques distinctives du C96 sont le magasin intégré dans la boîte devant la détente, le canon long, la crosse en bois qui lui confère la stabilité d’un fusil à canon court et qui peut servir d’étui ou de mallette de transport, et une poignée en forme de manche de balai, d’où son surnom Broomhandle. Il est aussi intéressant de mentionner que l’arme se démonte sans outil.

Le Mauser C96 fut développé à partir de la fin du XIXe siècle et la production se termina en 1937.

Le succès des ventes du Broomhandle

Malgré un début des ventes difficiles de cette arme en 1896, notamment à cause de son poids, de son manque d’équilibre et d’un manque relatif de fiabilité au cours des essais organisés, le Broomhandle a connu un véritable succès commercial. De nombreux révolutionnaires russes ont utilisé le C96 et il est resté populaire très longtemps en Russie puis en Union soviétique.

Le C96 était aussi extrêmement populaire auprès des officiers britanniques, et plusieurs l’achetaient même pour leur usage personnel. D’ailleurs, Winston Churchill, premier ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945, affectionnait cette arme; il l’a notamment utilisée lors de la Bataille d’Omdurman au Soudan en 1898.

Cette arme militaire a été utilisée lors de plusieurs guerres, notamment lors de la Première Guerre mondiale, de la guerre civile espagnole et de la guerre civile chinoise.

Si un peu plus d’1 million de C96 furent fabriqués par Mauser, de nombreuses copies chinoises et espagnoles ont aussi circulé sur le marché. La production du Mauser C96 a duré plus de 40 ans, mais a été délaissé avec l’arrivée des armes contemporaines qui ont gagné en popularité; si bien que la production du Broomhandle a été arrêtée en 1937.

L’étui-crosse du Broomhandle

L’étui-crosse est un ingénieux système qui permet de transformer ce pistolet semi-automatique en petite carabine. Tel que mentionné plus haut, l’étui-crosse peut également servir comme étui ou comme mallette de transport.

Faits en bois, les étuis sont assez fragiles, aujourd’hui on trouve d’ailleurs cet étui avec une fissure du bois caractéristique, sur le clapet de fermeture, pièce particulièrement fragile. Les commissions militaires d’évaluation à l’issue des tests auxquels le C96 a participé avaient fait ce reproche, sans succès.

Le Mauser C96, immortalisé de nombreuses fois

Fait intéressant : Le C96 a été immortalisée dans de nombreux films tels que Star Wars, James Bond et Mad Max. Il a d’ailleurs été popularisé dans des films soviétiques comme l’arme emblématique de la révolution russe. Il est apparu comme un pistolet exotique dans plusieurs films à cause de sa forme distinctive et reconnaissable immédiatement.

On retrouve aussi cette arme distinctive dans de nombreuses bandes-dessinées, jeux vidéo et livres.

Merci à la succession Fluehler pour cette arme de plus de 100 ans d’histoire.

Maurice Duplessis - statue en bronze
L’histoire de la statuette de Maurice Duplessis

Cette semaine, nous vous présentons la statuette en bronze de Maurice L. Duplessis produite en tirage limité que nous avons reçue en don au Musée.

Découvrez l’histoire derrière cette statuette.

Histoire de la statuette

Cette statuette est la réplique de la statue de bronze érigée sur la colline parlementaire de Québec et a été produite à l’occasion des Fêtes soulignant le dévoilement de la statue en 1977.

Cette statuette mesure approximativement 9 pouces de hauteur, et est en bronze massif avec une base en bois de rose. Elles sont numérotées de 1 à 100, manuellement au poinçon; nous avons reçu en don la statuette portant le numéro 62.

Toutes les esquisses et les maquettes, ainsi que tous les moules et les formes ayant servi à couler manuellement ces statuettes ont été détruits immédiatement après la coulée de la dernière.

Une statue controversée

La statue de Maurice Duplessis, premier ministre du Québec de 1936 à 1939 et de 1944 à 1959, que l’on peut apercevoir sur la colline parlementaire de Québec, fut dévoilée en 1977. Bien que le sculpteur Émile Brunet ait complété cette statue en 1960, ce n’est que 17 ans plus tard qu’elle fut installée sur la Grande Allée à Québec.

En effet, alors que le gouvernement de Jean Lesage venait d’arriver au pouvoir, le bloc de 10 pieds de haut et pesant une tonne, attendait sur un navire dans le port de Québec pour être déchargé. Dès que Jean Lesage fut au courant, il donna l’ordre de s’en débarasser; elle a donc passé plusieurs années dans un entrepôt de la Voierie entre des réfrigérateurs et d’autres appareils domestiques. Malgré les 4 gouvernements successifs – 2 libéraux et 2 unionnistes – personne n’osa la sortir puisqu’on reprochait à ce premier ministre ses interventions contre les syndicats et sa sympathie pour le patronage politique.

La situation changea toutefois avec le gouvernement péquiste de René Lévesque qui eut le courage de l’exposer en avançant qu’on ne pouvait pas « effacer des morceaux d’histoire ». Malgré les controverses à son sujet, M. Duplessis fut toutefois reconnu comme un ardent défenseur de l’autonomie québécoise.

Fait inusité sur la statue

Dans un article paru dans La Presse en septembre 1989 et signé par Cyrille Fecteau, on apprend que le sculpteur de la statue, Émile Brunet, a dû surmonter quelques difficultés pour rendre la pièce ressemblante, surtout au niveau de la tête et principalement du nez. Le nez de Maurice Duplessis était long et proéminent, mais sur les dizaines de photos de lui on ne le voyait jamais de profil… En fait, Duplessis s’arrangeait pour ne jamais se laisser poser sous cet angle parce qu’il n’aimait pas voir en effigie la courbe trop prononcée de son nez…

Merci à notre donateur pour cette statuette ainsi qu’à Monsieur François Lemay et l’équipe de la bibliothèque de l’Assemblée nationale pour les informations supplémentaires sur Maurice Duplessis et sur la statue à son effigie.

Canons à brume
L’histoire de nos canons de brume

Découvrez l’histoire de nos deux canons de brume.

Utilisation initiale des canons de brume

Dès le 15 mars 1858, au Phare de Cap-des-Rosiers, en Gaspésie au Québec, deux canons de 900 livres chacun tirant des cartouches de poudre noire (mise à feu par la chambre et chargement par la bouche) ont constitué le premier signal de brume au Canada dans le but d’aider la navigation sur le fleuve Saint-Laurent ; ils furent remplacés plus tard par une sirène de brume à air comprimé.

En cas de brouillard ou de neige, les canons de brume étaient tirés toutes les heures, soit en moyenne 236 coups par saison, et ce, surtout en avril, en novembre et en décembre.

Coût d’utilisation et d’entretien

En 1861, un canon de brume utilisait pour 369,03 $ (l’équivalent de 10 923 $ en 2021) de poudre noire, ce qui était de loin l’article le plus cher à opérer en dehors du pétrole; l’entretien était le moins cher sauf lorsqu’il y avait d’importantes modifications à effectuer. Malgré les coûts importants, ces canons devaient toujours être prêts à tirer en tout temps.

Entre 1858 et 1881, selon les divers comptes-rendus de l’époque, le canon de brume de Cap-des-Rosiers, toutes les heures de temps de brume ou de tempête de neige, consommait 1500 livres de poudres à canon par saison de navigation. Cette consommation doubla après le 3 octobre 1881, lorsque la fréquence des tirs passa officiellement d’une heure à une demi-heure.

Matériaux de fabrication

Ils furent coulés en bronze doré et installés sur une charpente en bois ou dit en fût de chêne. Fabriquée en Angleterre, cette paire de canons était la propriété à l’époque du Colonel Jones.

Une deuxième vie

Après avoir terminé leur utilisation au phare de Cap-des-Rosiers, ils ont été installés durant plusieurs décennies sur le terrain du Château Bonne-Entente à Québec à la vue des touristes.

Par la suite, les canons furent acquis par Monsieur Clément Drolet de Sainte-Foy, et le 1er décembre 2003, il effectua une donation à notre musée en nous les confiant afin que nous puissions les restaurer et en assurer la conservation pour les générations futures.

Merci à notre donateur pour ces deux canons à brume!

Pour plus d’informations sur les canons de brume, visitez le site Web du Phare de Cap-des-Rosiers.

Webley-Fosbery
L’histoire du révolver automatique Webley-Fosbery

Cette semaine, nous vous présentons le révolver automatique Webley-Fosbery datant de 1903 que nous avons reçu en don au Musée. Découvrez son histoire.

Vincent Fosbery, l’homme derrière le Webley-Fosbery

Vincent Fosbery fut un personage fascinant avec l’invention du revolver automatique, du « paradox gun » et des munitions explosives en plus de ses exploits militaires qui lui ont mérité la « Victoria Cross » en 1863 avec le « First Punjab Regiment » lors d’une bataille à la frontière nord-ouest de l’Inde.

L’histoire du Webley-Fosbery

Le développement de l’arme

 

C’est en 1901 que le Webley Fosbery est apparu sur le marché après avoir subi un développement durant une période de 5 ans avant que Vincent Fosbery puisse obtenir un brevet pour son invention en 1895; ce brevet concernait l’invention d’un revolver qui utilisait l’énergie générée par le recul (recoil) pour faire tourner le cylindre et armer le marteau (hammer). Il est important de souligner qu’un revolver Colt single action fut utilisé à la base de cette invention.

Le mécanisme de Colt ayant prouvé sa fragilité, c’est au début de 1899 que Vincent Fosbery contacta l’entreprise Webley & Scotte Revolver & Arms Co. Ltd pour obtenir de l’aide.

À cette époque, Webley & Scott était à la recherche d’une arme pouvant lui permettre de compétitionner avec les nouvelles armes automatiques fabriquées par les Américains et les Européens.

Étant donné que l’expertise et l’entière production de Webley & Scott était limitée à cette époque à la fabrication de revolvers, l’invention de Vincent Fosbery était pour eux une opportunité d’affaires intéressante leur permettant ainsi d’occuper une place importante sur le marché international des armes de poings automatiques.

La production de ce révolver

Ayant de la difficulté à adapter l’invention de Vincent Fosbery aux critères exigés par Webley pour les armes destinées aux militaires, ce n’est que vers mai 1900 que la machinerie pour la fabrication de ce révolver fut disponible et que les dessinateurs de l’entreprise ont pu consacrer leur temps au développement de ce projet.

Les premiers prototypes furent fabriqués pour Bisley en juillet 1900; à la suite des excellentes critiques dans les médias de l’époque, la production de l’arme débuta et les premières ventes se réalisèrent dès 1901.

Malheureusement, la fabrication de cette arme s’avéra dispendieuse l’empêchant ainsi d’être compétitive sur le marché international des armes automatiques; en 1901, le révolver Webley-Fosbery se vendait pour 110 shillings alors que la compagnie Westley Richars & Co. Proposait le pistolet semi-automatique militaire Mauser pour 100 shillings à Londres.

En mai et septembre 1901, le « War Departement » anglais testa le révolver Webley-Fosbery de calibre .455 muni d’un canon de 6 pouces dans le but d’équiper ses militaires; le test s’avéra négatif et l’armée modifia ses intentions.

Après avoir vendu 1200 révolvers automatiques, l’entreprise Webley & Scott introduisit sur le marché un nouveau modèle avec un « detachable side plate », un nouveau cylindre « latch » et un « V recoil spring »; en 1901, la compagnie a introduit sur le marché ce nouveau modèle en calibre .455 pour en fabriquer environ 4000 exemplaires avant d’en cesser la production en 1925.

Une arme à améliorer

Le révolver Webley-Fosbery était une arme à feu facile à utiliser avec peu de recul, avait différents problèmes de conception et les mauvaises conditions dans les tranchées durant la guerre ont nui au bon fonctionnement de cette arme à feu automatique, ce qui explique le fait que son utilisation ne fut jamais approuvée par les Forces britanniques bien qu’elle ait largement été utilisée par les officiers qui avaient seulement le droit de s’en procurer à condition qu’ils s’acquièrent ces armes à leurs frais et qu’ils utilisent uniquement des munitions de service.

Aujourd’hui, cette arme, qui a fait l’histoire, est un artéfact très rare qui est évalué, en très bon état, à 10 000 $ CAD et représente pour notre musée une acquisition importante.

Webley-Fosbery

Source originale des informations : CUTHBERTSON, S. Worldwide Webley. 1999.
Maison Daum - bol en cristal
Sculptures en cristal Daum

DON À NOTRE COLLECTION D’OBJETS D’ART | Récemment, nous avons reçu en don les sculptures en cristal représentant un voilier, un cendrier avec pilon et une barque signées par la prestigieuse Maison Daum.

L’histoire de la Maison Daum

Depuis plus de 140 ans, Daum, située à Nancy en France, est un maître-verrier légendaire qui compte plus de 350 signatures d’exception constituant ainsi un patrimoine incomparable et une collection unique en son genre.

Daum est considéré comme le seul cristallier au monde à maîtriser aussi parfaitement la technique de la pâte de verre. D’ailleurs, le savoir-faire de la cristallerie Daum est inscrit à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France

Merci à notre donateur pour ces pièces uniques.

Au revoir - statue en bronze
AU REVOIR, statuette militaire en bronze

DON À NOTRE COLLECTION DE BRONZE | Nous avons reçu en don d’un membre des Forces armées canadiennes une des 50 statuettes en bronze intitulée AU REVOIR réalisée par le sculpteur et colonel André D. Gauthier (OMM, CD (RET FC)) en 1994.

Cette statuette est la maquette de la statue inaugurée au printemps 1995 à la base des Forces armées canadiennes à Valcartier au Québec.

Signification de la statue de la Base Valcartier

La statue de bronze installée à l’entrée de la base mesure 3,05 m et représente un soldat canadien en uniforme de la Première Guerre mondiale au moment de son départ pour la traversée de l’océan Atlantique et subséquemment pour les champs de bataille de l’Europe. Le projet de la statue de la Base Valcartier a été initié en 1994 afin de souligner l’apport considérable des militaires canadiens à Valcartier au cours des deux grandes guerres mondiales et de la Guerre de Corée. Monument d’importance, il rend également un hommage à tous ceux et celles qui, plus récemment, ont servi dans le cadre des missions des Nations Unies.

Statue Au revoir à la Base Valcartier. Source : Caf Connection

Maquette de la statue

La maquette que nous avons reçue au Musée mesure 27 cm et est le numéro 10 d’une série numérotée, limitée à 50 exemplaires. Elle est entièrement en bronze.

 

L’histoire du colonel André D. Gauthier

Colonel André D. Gauthier

En 1989, après 37 ans de service, le colonel André D. Gauthier a pris sa retraite des Forces canadiennes, et jusqu’à sa mort en 2017, il s’est consacré entièrement à la sculpture. Au cours de sa carrière dans les Forces armées, il a servi au Canada et en Allemagne, en Yougoslavie et en Grèce ainsi qu’à Vienne en Autriche.

L’art a toujours occupé une place très importante dans sa vie. Il s’est spécialisé en sculpture, laquelle est devenue sa principale forme d’expression artistique. Au fil des ans, l’œuvre du colonel Gauthier a fait l’objet de plusieurs reportages dans les journaux et de documentaires télévisés, et l’artiste a eu plusieurs entrevues à la radio. Il a d’ailleurs créé une collection de sculptures inspirées de la vaste gamme de spécialités des éléments Terre, Mer et Air des Forces canadiennes. On peut voir des copies de ses œuvres dans des collections militaires ou privées un peu partout au Canada, aux États-Unis et dans plusieurs autres pays du monde.

Merci à notre donateur pour cette statuette de bronze qui reflète l’histoire militaire canadienne.

Corno
Corno – Fusains

Pour cette dernière semaine de l’année 2020, nous vous présentons la suite des Corno que nous avons reçus en don d’une succession, soit les fusains Nu féminin 1, Nu féminin 2 et Nu masculin 2.

Corno privilégiait les corps nus, et ces trois œuvres en sont un bel exemple.

Corno

Originaire du Saguenay, Corno est l’une des artistes québécoises les plus renommées, à l’étranger comme au Canada. Ses œuvres ont été exposées dans plusieurs villes à travers le monde, telles que New York, Londres, Paris, Venise, Monaco, Hong Kong, Singapour, Séoul et Dubaï.

Déjà à la fin des années 80, elle figurait parmi les artistes-peintres prisées par les collectionneurs.

Nous sommes donc très privilégiés d’avoir 4 Corno au Musée canadien de l’arme et du bronze.

Pour découvrir le tableau Visage aux cheveux rouges que l’on vous a présenté récemment, c’est ICI.

Tex Lecor - Le roupillon
Tex Lecor – Le roupillon

En ces derniers jours avant Noël, nous vous présentons le tableau Le Roupillon de Tex Lecor que nous avons reçu en don au Musée.

 

À la fois chansonnier, humoriste, animateur, et surtout peintre avant tout, Tex Lecor a toujours su émouvoir et faire rire les Québécois de diverses façons. Originaire de Saint-Michel-de-Wentworth, dans les Laurentides, Tex Lecor, de son vrai nom Paul Lecorre, est né le 10 juin 1933. En 1951, à l’âge de 18 ans, il a entamé des études à l’École des Beaux-Arts de Montréal après avoir étudié chez les Clercs de Saint-Viateur, où on l’a encouragé à poursuivre son cheminement dans cette discipline.

Décédé en 2017, à l’âge de 84 ans, Tex Lecor peignait le Québec, les gens au travail. Amoureux de la peinture, il vivait sa passion d’artiste-peintre depuis 50 ans. Aujourd’hui, Tex est un des peintres les plus connus et réputés du Canada et certaines de ses œuvres peuvent valoir jusqu’à 40 000 $. Définitivement, il aura marqué le patrimoine québécois.

En cette période des fêtes, nous espérons, comme l’homme sur le tableau, que vous aurez l’occasion de vous reposer, entouré des gens que vous aimez afin de commencer 2021 en force!

Merci à la succession qui nous a offert ce tableau et surtout, bon temps des fêtes!

Toile de Tex Lecor

Tissage aux doigts - ceinture
Tissage aux doigts : Grande ceinture à flammes reproduction 1850

Cette semaine, nous vous présentons la grande ceinture à flammes reproduction 1850 du volet Art textile dédié au tissage aux doigts « Indian connection » du Musée. Nous avons la chance d’exposer ces pièces grâce à Michelle Beauvais, une tisserande de Granby, qui nous a fait don de toute sa collection de tissage aux doigts afin que l’on assure sa conservation.

L’histoire de Michelle Beauvais

Michelle Beauvais a commencé le tissage aux doigts en 1976 comme passe-temps; en 1998, elle s’est concentrée sur cet art à temps plein. Comme son nom l’indique, le tissage aux doigts s’effectue qu’avec les doigts, sans métier à tisser. La ceinture que nous vous présentons aujourd’hui a été le plus grand défi en carrière de Madame Beauvais alors qu’il s’agit d’une version des ceintures que l’on retrouvait en 1850. D’ailleurs, la ceinture originale de 1850 qui l’a inspirée pour celle qu’on vous présente se trouve pour le moment au Musée des Beaux-Arts d’Ottawa.

Madame Beauvais a notamment été invitée lors d’une conférence internationale à Kyoto en 2007 et a étudié au Japon en 2008 les techniques de tissage des autres cultures.

L’histoire du tissage aux doigts

Originairement, les autochtones tissaient aux doigts avant l’arrivée des Européens. Encore aujourd’hui, le tissage aux doigts s’enseigne, comme Madame Beauvais le fait si bien.

Pour en savoir plus sur cet art, visitez le site Web de Madame Beauvais : michellebeauvais.ca

Réouverture le samedi 6 avril 2024

La réouverture du Musée se fera le samedi 6 avril dès 10h. Au plaisir de vous recevoir!