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Posts By : MuseeAdministration

L’histoire des coquelicots et du jour du Souvenir

En tant que Canadiens, le 11 novembre, jour du Souvenir, est une date gravée dans nos cœurs. C’est un moment solennel consacré à honorer les hommes et les femmes qui ont sacrifié leur vie pour la défense de notre pays.

C’est lors de « la deuxième bataille d’Ypres », au printemps 1915, que le Capitaine John McCrae consigne de manière indélébile, à travers un poème, le symbole du sacrifice pour l’éternité. En tant que chirurgien de la 1re Brigade d’artillerie de campagne, McCrae s’illustre pendant les affrontements du saillant d’Ypres en Belgique. La perte tragique de son ami et ancien étudiant, le Lieutenant Alexis Helmer d’Ottawa, sert de source d’inspiration au Capitaine pour composer ce poème devenu iconique.

Au champ d’honneur

Au champ d’honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix, et dans l’espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor’
à nos amis,
C’est nous qui reposons ici,
Au champ d’honneur.

À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l’oriflamme
Et de garder au fond de l’âme
Le gout de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d’honneur.

John McCrae
Flanders, 1915

Les coquelicots

 

Les coquelicots sont devenus de puissants symboles de la guerre, car avant la Grande Guerre, ils étaient plutôt rares dans les champs de Flandres. Il est dit que le sol crayeux de cette région a acquis une richesse en chaux en raison des décombres générés par les bombardements dévastateurs. La terre, agitée par les explosions d’obus d’artillerie, a libéré des graines de coquelicot qui, sinon, n’auraient jamais eu l’opportunité de germer. Ainsi, les coquelicots se sont propagés en grand nombre dans les champs, créant un océan de rouge. Cela peut être perçu comme un symbole ironique et poignant du sang versé par tant d’hommes pour si peu.

Le Musée Canadien de l’arme et du Bronze souligne qu’annuellement, à la 11e heure du 11e jour du 11e mois, nous rendons hommage aux hommes et aux femmes qui se sont sacrifiés dans divers conflits militaires pour défendre notre pays et garantir notre liberté. Plus de deux millions de Canadiens et Canadiennes, issus de tous les horizons, ont joué et continuent de jouer un rôle essentiel durant les périodes de guerre, de conflit et de paix.

Beretta 92 FS

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous l’histoire du Beretta 92 FS, que nous avons reçu en don au Musée.

L’histoire de Beretta

La compagnie Beretta s’appuie sur 500 ans d’histoire familiale et sur quinze générations qui ont toujours planifié une prospérité durable en s’adaptant aux standards modernes d’évolution de leur temps.

Beretta 92 FS

Le modèle 92 FS est une déclinaison du Beretta 92 qui est entré en production dans sa première version en 1976 après 6 ans de recherche.

Le design du modèle 92 a été réalisé conjointement par Carlo Beretta, Giuseppe Mazzetti et Vittorio Valle pour une cartouche 9 mm Parabellum.

Des variantes

L’arbre de famille du modèle 92 est l’un des plus complexe dans le domaine des pistolets automatiques, tout cela grâce à la sophistication des moyens dont disposaient les équipes de recherche et développement et grâce aux installations manufacturières de Beretta.

Les nombreuses variantes du Beretta 92 sont désignées par un suffixe :

  • La série S présente un levier de désarmement du marteau;
  • La série B présente ce même levier pour une utilisation ambidextre et ses modèles sont plus courts que la série de référence.
  • La série S présente une modification du pontet pour permettre une manipulation à deux mains.
  • Les modèles D et G ont suivi.

Caractéristiques du 92 FS

Plus précisément, le 92 FS est un pistolet semi-automatique italien à simple et à double action. Il est doté d’un cadre en acier inoxydable et d’une poignée noire de 1,3 pouces. Il utilise un système de verrouillage à court recul permettant un réarmement très rapide.

De plus, il offre un système de sécurité complet :

  1. Sécurité automatique du percuteur : Lorsque la détente n’est pas tirée complètement en arrière, un dispositif de blocage assure le percuteur et l’empêche d’avancer même si l’arme devait tomber d’une hauteur et frapper le chien.
  1. Levier de désarmement de sécurité manuel : Il permet d’abaisser le chien en toute sécurité sur une cartouche chambrée. Cette sécurité sépare le percuteur du chien.

Avec le cran de sureté, le lien entre la détente et la gâchette est déconnecté.

Après le tir, un verrou de démontage sans outil permet de démonter le pistolet en très peu de temps pour le nettoyer. Cette arme a une grande facilité d’entretien.

Le Beretta 92 FS a été conçu et il a continué d’évoluer pour en faire le pistolet semi-automatique le plus précis, le plus résistant et le plus fiable sur le marché.

Le 92 FS est devenu l’emblème de la ligne Beretta qui elle-même est un gage de puissance, d’ergonomie, de sécurité, et de valeur à travers le monde.

Cette arme a établi et maintenu les standards pour devenir le meilleur pistolet tactique militaire et également pour les Forces de l’ordre. Elle équipe officiellement la majeure partie des forces armées de États-Unis (sous appellation M9). En 1979, L’Air Force l’avait adopté et en 1990 il a été mis en service dans l’armée de terre, la Navy et une partie du Corps des Marines.

Elle est également en service (incluant différentes versions) chez les militaires et policiers de plus de 30 pays.

Bref, ce pistolet offre une variété d’options tactiques qui en font une arme sécuritaire, facile d’utilisation et fiable, tant à la ceinture du personnel policier que militaire et pour le tir sportif.

Références

  • The world of Beretta an international legend, R.L. Wilson, Random House, New York, 2000.
  • Beretta World, Catalogue d’armes 2024, www.beretta.com
  • Wikipedia
Needle Gun

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous l’histoire du Needle Gun, que nous avons reçu en don au Musée.

L’histoire de Robert Watmough

Robert Watmough est né dans le Lancashire au Royaume-Uni en 1821. Il a travaillé pour l’armurier Thomas Conway, qui opérait au 4, puis au 15, Blackfriars St. à Manchester. Conway était un armurier réputé pour ses pistolets. On ne sait pas si Watmough a été apprenti chez Conway ou s’il était un compagnon à son service. Cependant, Robert Watmough a créé sa propre entreprise d’armes à feu au 13 Blackfriars St. et a opéré son commerce de 1854 à 1869.

Un fait à noter, Manchester était une ville qui a vécu un grand boom durant la révolution industrielle. Dans les années 1850 à 1870, le coton et la finance contribuaient particulièrement à cet essor. Ces années de richesse facilitaient et invitaient à toutes sortes d’activités à la campagne, particulièrement la chasse, et on peut répertorier au moins 19 fabricants d’armes à feu actifs à cette époque à Manchester dont Robert Watmough. C’est tout ce que nous avons pu retracer sur ce fabricant.

Needle Gun

Heureusement, certaines de ses armes lui ont survécu. Voici une carabine Historique de modèle «  Needle Gun » dotée d’un mécanisme à un coup. La nervure supérieure du canon octogonal est marquée « RobT. Watmough. 13. Blackfriars. St. Manchester. » Cette arme a été fabriquée avant 1870.

Le modèle Needle Gun est une arme dont le percuteur en forme d’aiguille traverse la cartouche en papier pour frapper la capsule détonnante à la base de la balle. Le canon octogonal présente un guidon à lame et une hausse à lame rabattable. Le boîtier de culasse/carcasse s’articule à l’avant et un levier d’ouverture est monté sur le côté droit de la carcasse. Le chien à crête est apparent, action simple, aucun garde-main en bois, crosse en bois avec poignée anglaise. La carcasse est ornée de motifs damassés.

Références :

– The English Cyclopedia : Division, Biography.6v.and Suppl- page 481

– «The pinfire game gun», 20 août 2020, doublegunshop.com

– TRAF, Le tableau de référence des armes à feu : 140238

Pistolet Glock 17

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous l’histoire du Glock 17, première génération, que nous avons reçu en don au Musée.

L’inventeur du Glock et son histoire

Le 27 décembre 2023, l’ingénieur mécanique et homme d’affaire autrichien, Gaston Glock, est décédé à l’âge de 94 ans. Son histoire est inspirante.

En 1963, la Société Glock produisait des meubles et de la quincaillerie avant d’en venir à faire, plus tard, des couteaux de combats, des baïonnettes, des grenades et des pelles de tranchées pour l’armée autrichienne.

Même s’il fût un manufacturier expérimenté, Gaston Glock ne connaissait rien aux armes à feu avant de s’impliquer à concevoir un pistolet semi-automatique au début des années 1980. Lui-même, lors d’une entrevue avec la NRA, racontait qu’il ne connaissait pas la différence entre un revolver et un pistolet avant de se lancer dans son projet de conception du Glock.

A cette époque, il était approché par plusieurs concepteurs d’armes étrangers intéressés à répondre aux demandes de l’armée autrichienne qui souhaitait obtenir un nouveau pistolet durable, léger, doté d’un chargeur d’une grande capacité et chambré en 9 mm. Gaston Glock se mit alors à s’intéresser et à considérer cette demande de l’armée très sérieusement.

Son but était de concevoir une arme qui pourrait rivaliser avec succès pour l’obtention de contrats de l’armée autrichienne. L’armée souhaitait remplacer les Walther P38 qui avaient été leurs armes de service depuis la Deuxième Guerre mondiale, c’était donc une belle occasion d’innover. Glock décida alors de s’entourer d’une équipe d’experts européens ayant des antécédents reliés aux forces de l’ordre, aux milieux militaires et sportifs.

Sa contribution et son expertise dans ce groupe furent particulière. En effet, fort de son expérience en matériaux synthétiques complexes, il avait fait l’invention du Polymère 2, un matériel à base synthétique qui s’était prouvé plus résilient que plusieurs alliages de métaux. De ce fait, Glock pouvait contribuer à rendre les armes plus légères, plus résistantes aux intempéries et, également, moins dispendieuses.

Sa compagnie surprit le monde entier lorsqu’il remporta, en 1983, les essais compétitifs pour fabriquer 25 000 pistolets à l’armée autrichienne. Ce succès inattendu a forcé la compagnie à recruter des sous-traitants jusqu’à ce que leurs installations puissent être agrandies de manière appropriée pour en faire la production.

Un Glock 17, première génération, dans sa boîte originale. Photo: Patcrad

Le Glock 17, un succès commercial

Ce fut alors le premier succès commercial d’une arme dont le mécanisme est relativement simple et la carcasse est faite avec du polymère, donc peu sensible à la corrosion. Le design du Glock 17 chambré en 9 mm présente aussi un système de sécurité original Safe-Action, c’est-à-dire que la queue de la détente est équipée d’un petit levier qui doit être pressé pour permettre le tir. D’éventuels chocs ne risquent pas de déclencher le tir tant que ce levier n’est pas pressé. Il suffit d’appuyer sur la queue de la détente pour faire feu.

Ce sont des armes conçues pour le combat, ne comportent pas de marteau ni de cran de sureté. Plusieurs caractéristiques la rendent particulièrement utile et appréciée par les forces de l’ordre et les forces spéciales comme son faible recul et son ergonomie.

Rapidement, le succès du Glock se fit  connaitre en Europe et aux États-Unis. Plusieurs générations de Glock se suivent et se déclinent en plusieurs modèles du Glock 17 au Glock 48 …chambrés pour de nombreuses munitions, dont le 9 mm court, 9mm Parabellum, .357 SIG, .40s & W, 10 mm Auto, .45 ACP, .45 GAP et .22 long Rifle.

Une solide réputation

Depuis longtemps le Glock s’est acquis une solide réputation pour sa fiabilité, son fonctionnement précis et sa simplicité. Plusieurs filiales de la compagnie -mère autrichienne basée à Deutsh-Wagram près de Vienne, sont maintenant ouvertes en France, aux Etats-Unis, à Hong Kong et au Venezuela. Plus de 20 millions d’exemplaires ont été fabriqués à ce jour.

References :

  • Fully Revised 4th Edition of the Pistols of the World, Ian V.Hogg & John Walter, 2004.
  • The Glock 17 Pistol: American Rifleman’s Original Review by Pete Dickey June 4, 2023.
  • Wikipedia

 

Smith & Wesson, modèle 36 (Chiefs Special)
Smith & Wesson, modèle 36 (Chiefs Special)

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous l’histoire du Smith & Wesson, modèle 36 (Chiefs Special) que nous avons reçu en don au Musée.

Smith & Wesson, modèle 36 (Chiefs Special)

En 1949, le président de la compagnie Smith & Wesson, C.R. Hellstrom, demande aux ingénieurs de concevoir un révolver assez puissant afin qu’il puisse être chargé avec une cartouche .38 Special et suffisamment petit pour que les agents de la paix portent leur arme discrètement à la cheville.

Ce modèle a été présenté pour la première fois, à l’automne 1950, lors de la conférence de l’International Association of Chiefs of Police au Colorado. D’ailleurs, c’est durant cette conférence qu’on demanda aux chefs de police de voter pour le nom de ce nouveau revolver. C’est ainsi que le modèle 36 fut nommé le « .38 Chiefs Special.

Compact et léger, il a souvent été choisi comme arme de défense personnelle car il était fiable et simple d’utilisation. Il est ainsi devenu une des armes de défense personnelle les plus populaires que Smith & Wesson ait mis en marché. Le modèle 36 est l’ancêtre de tous les modèles ultracompacts en carcasse  « J ».  Malgré sa popularité et son utilité, l’apparition des Glock 26/Glock 27 et autres armes, ont modifié cette part de marché depuis la fin des années 1990.

Fait historique

Le numéro de série 337 a été envoyé à J. Edgar Hoover du FBI et gravé à son nom.

Donald Trump est un utilisateur familier du Smith & Wesson , bodygard , « J Frame ».

Faits divers

Le modèle fut popularisé, entre autres, grâce à la série télévisée Dragnet. Le personnage principal, le Sergent Joe Friday interprété par Jack Webb utilisait un .38 Chiefs Special numéro de série 38185, avec cylindre de nickel et crosse en bois de rose, afin d’accomplir son devoir.

Il fut également utilisé dans de nombreuses séries télévisées et films hollywoodiens dont Le Parrain, NYPD Blue, Kojak et Les Envahisseurs

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Sources:

Photo: Judson Guns, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons.

Références :  

  • Jinks, Roy G. History of Smith & Wesson, North Hollywood, California, Beinfeld Publishing Inc, 1977,290p.
  • Jinks, Roy g. and Sandra C. Krein. Smith & Wesson, Images of America, Charleston SC, Chicago 11, Portsmouth NH, San Francisco CA, Arcadia Publishing, 2006, 127p.
  • Supica, Jim and Richard Nahas. Standard Catalog of Smith &   Wesson, 3rd Edition, Iola WI, Gun Digest Books, 2006.
  • Wikipedia
Sig-Sauer P226
SIG-Sauer P226

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous l’histoire du SIG-Sauer P226 que nous avons reçu en don au Musée.

SIG-Sauer

Le SIG-Sauer est un pistolet conçu en Suisse par SIG et fabriqué à Eckernförde en Allemagne par Sauer. Les équipes des Navy SEALs américains ont commencé à utiliser le Sig P226 dans les années 1980 après que les nageurs de combat de la marine allemande (Kampfschwimmer) les aient testés avec succès.

Le P226 a aussi été conçu pour participer à des essais de pistolets organisés pour le compte des forces armées américaines. Cette arme était alors chambrée en 9 mm Parabellum. Il s’agit d’une version à grande capacité du SIG-Sauer P220 déjà existant à l’époque. Le but du concours, en 1984, était de remplacer le M1911A1 ainsi qu’une vingtaine d’autres marques d’armes de poing en service militaire aux Etats-Unis. Seuls le Beretta 92 SBF et le SIG P226 ont réussi à se distinguer de façon satisfaisante.

Sig-Sauer P226

Utilisation dans le monde

En 1989, le P226 était adopté par les Navy SEALs américains. Les 2e Forces Opérationnelles interarmées du Canada ont également choisi de l’utiliser comme arme de poing standard ; ils utilisent une version anticorrosion avec une lampe SureFire W114D.

La version compacte du P226, le P228 est utilisée par diverses forces de l’ordre et par les forces armées américaines. La P229 est une mise à niveau du P228 en ajoutant les calibre .357 SIG et .40 S&W ainsi que des modifications à la glissière. La P224 est une variante sous-compacte de la série.

Encore aujourd’hui, de nombreux pays utilisent cette arme ainsi que ses variations, tels l’Australie, le Canada , la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Indonésie, l’Iran , l’Irlande, Israël, Le Japon, le Royaume-Uni et plusieurs autres…

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Sources :

  • Jean-Louis MAURETTE, «Le SIG-Sauer X-Five Skeleton» Le  Cibles, no 618,‎ décembre 2021
  • SIG Sauer, Wikipedia

Photo : Rama

Bren Mark 1

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous un Bren Mark 1 que nous avons reçu en don au Musée.

Mitrailleuse légère Bren

La Bren nous donne une superbe leçon de conception d’arme à feu. Ce fusil-mitrailleur léger a été produit à partir de 1937, mais son origine réelle date de 1930 alors que les Britanniques ont demandé à la compagnie Ceskoslvenska Zbrojovka (CZ) de refaire le modèle ZB-30 en une arme à calibre .303.

Le résultat obtenu fut la ZGB vs 33 qui fut renommée le Bren Gun. Son nom est un dérivé de BRNO, la ville Czech où la ZB-30 a été conçue et produite, ainsi que Enfield, là où la production britannique a commencé.

La Bren était, à cette époque, l’arme de rêve pour soutenir l’infanterie. Dotée d’un chargeur incurvé distinctif monté sur le dessus, elle était une arme facile à utiliser et simple à entretenir ce qui faisait en sorte que son système opéré au gaz était rarement fautif. Bien qu’elle soit surtout connue pour son rôle dans la seconde guerre mondiale, elle a également servi pendant la guerre de Corée (1950-1953). Dans les années 1950, de nombreux fusils-mitrailleurs Bren ont été recanonnés pour accepter la cartouche OTAN de 7,62 X 51 MM et modifiés pour s’alimenter à partir du chargeur de fusil L1 (Version Commonwealth du FN FAL) en tant que mitrailleuses légères L4. Grâce à sa grande précision et à ses autres avantages fonctionnels, La Bren, incluant sa déclinaison en différentes variantes, fut en service dans l’armée britannique jusqu’en 1970.

Exposée au Musée

Au musée, nous disposons d’une Bren Mark 1, 1942, neutralisée, que les visiteurs peuvent voir de près, comme ils en ont d’ailleurs fait l‘expérience à notre kiosque au Granby International des Voitures Anciennes, en juillet 2024.

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Source :

  • Gun A Visual History , DK Books, Avril 2012
  • Wikipedia
Degtiarev DPM

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous un Degtiarev DPM que nous avons reçu en don au Musée.

Degtiarev DPM

Bien que cette arme porte le nom de son concepteur principal, l’ingénieur militaire Vasilli Degtiarev, qui fut chargé de concevoir une nouvelle arme automatique, elle fut aussi le fruit d’un travail collectif qui impliqua également Vladimir Fedorov, un autre inventeur, ingénieur et designer d’armes soviétiques.

Cette arme originale apparaît pour la première fois en URSS en 1926. Elle fonctionnait par emprunt de gaz et refroidi par air, ce fusil-mitrailleur était reconnaissable entre tous avec son chargeur circulaire extrêmement fiable. La forme du chargeur était due à la forme de la cartouche de 7.62X54R qui est une cartouche à bourrelet. Auparavant ce type de cartouche nécessitait des chargeurs très courbés, comme celui sur le fusil français Chauchat.

Le fusil-mitrailleur fut mis en service dans l’Armée rouge dès 1928 d’où son nom DP-28. Le Degtiarev DP était l’exemple même de la solidité russe. Deux autres versions en sont dérivées, l’une pour l’utilisation dans les blindés appelée Degtiareva Tankovy ou DT et une autre pour l’utilisation aérienne, la Degtiareva Aviatsionny ou DA. Elles se distinguent de la version d’infanterie par l’absence de crosse et l’emploi d’un chargeur de 60 cartouches.

L’évolution

Cette arme a évolué au cours de sa carrière. Lors de la seconde guerre mondiale, plusieurs incidents de tirs furent causés par l’échauffement du canon lors des tirs prolongés, ce qui avait pour conséquence de dilater le ressort récupérateur. Le ressort fut alors déplacé dans un autre tube, derrière la culasse, donnant naissance aux versions DPM et DTM (M pour « modernisé ») ; le DPM recevait alors une nouvelle crosse triangulaire et surtout une poignée-pistolet. Après la guerre, une version de la DPM fut transformée pour utiliser des bandes de munitions plutôt que les chargeurs tambour et baptisée RP 46. On retrouve depuis 1945 une version modernisée avec un bipied plus robuste, un système de refroidissement amélioré et un système de démontage du canon plus simple. Au début des années 1950, les DPM et RP46 cédèrent la place au Degtiarev RPD qui abandonnera le calibre 7,62x54R.

Cette arme a aussi été utilisée par l’armée chinoise : plusieurs exemplaires ont été capturés par les Français et les Américains lors de la première et de la deuxième guerre du Vietnam.

Dans les années 2010, cette arme était toujours en service en Libye et en Syrie.

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Sources :

  • Armes à feu ; Encyclopédie visuelle-Editions Elcy, Parragon Books
  • Wikipédia
  • Clausuchronia, propulsé par WolrdPress.com Armes de l’infanterie (4) fusils mitrailleurs et mitrailleuses.
Remington modèle 1867 Navy Rolling Block

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous un Remington modèle 1867 Navy « Rolling Block » que nous avons reçu en don au Musée.

Remington modèle 1867 Navy Rolling Block

Après la guerre de Sécession qui dura de 1861 à 1865 aux Etats-Unis, l’armée de terre choisit de rester fidèle aux révolvers Colt et Remington à percussion. De son côté, la marine se préoccupait d’avoir une arme plus résistante et plus fiable en milieux humides. L’arme devait également être rapide à charger et puissante.

En 1866, la première version « Navy » de Remington est née, caractérisée par sa crosse très en pente, par son canon de 8 pouces ½ (216 mm) ainsi qu’une détente sans pontet (dite « à la mexicaine »). En 1867, malgré qu’elle fût assez commune à l’époque, cette détente fût probablement jugée moins sûre et fut modifiée pour une nouvelle commande de pistolets Remington Rolling-Block équipés d’une détente classique, protégée par un pontet ovale.

Le système Rolling-Block se caractérisait par un bloc obturateur pivotant autour d’un axe et d’un bloc de percussion monté et pivotant sur un autre axe. Celui-ci s’encastrait sur le bloc obturateur et le verrouillait solidement au moment de la percussion.

Les pistolets Navy 1867 Rolling-Block étaient de calibre .50, mais la cartouche était maintenant à percussion centrale. Certains avaient un canon de 216 mm et d’autres de 178 mm. Plus de 5000 armes de ce type furent achetées par la US Navy.

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Les photos de l’arme proviennent de NRA Museums.

Source :

  • Gazette des armes, juin 2012, no 443, Belgique

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Fusil-mitrailleur Chauchat

Cette semaine, il nous fait plaisir de vous partager un fusil-mitrailleur Chauchat que nous avons reçu en don au Musée.

Fusil-mitrailleur Chauchat

Le type d’armement a toujours été un enjeu primordial en temps de conflits. Au début du premier conflit mondial, les Français ne disposaient pas d’armes puissantes et légères de support à l’assaut. L’urgence exigeait d’avoir des armes automatiques portables tirant en rafale pour supporter les troupes. On ne pouvait plus attendre les études d’armes nouvelles, il fallait sortir une arme en quelques mois et renflouer les stocks rapidement.

Une commission est alors nommée en 1915. Les prototypes conçus avant la guerre par l’ingénieur hongrois Rudolf Frommer ont inspiré le design du Chauchat qui a eu l’appellation officielle de Fusil-mitrailleur CSRG modèle 1915. Il faut aussi mentionner que le FN/Browning auto-5 et le Remington modèle 8 étaient disponibles à l’époque et disposaient eux aussi du long recul du canon. Les lettres CSRG viennent des initiales des membres de la commission, celle du fabriquant et du nom de son usine (Chauchat, Sutter, Ribeyrolles et Gladiator). Enfin, l’arme fut surnommée fusil mitrailleur (FM) Chauchat.

En 1916, le Chauchat entrait en service. Il était le premier fusil-mitrailleur livré à l’armée française pour faire cesser les ravages occasionnés par l’artillerie et les mitrailleuses ennemies.

Le fonctionnement du FM Chauchat

Le FM Chauchat fonctionnait par long recul du canon ; il était refroidi par air et comportait un radiateur en aluminium. Les munitions utilisées étaient des 8 mm Lebel.

Malgré ses nombreux défauts, dont son chargeur en demi-lune ajouré de construction métallique très faible qui pouvait facilement se remplir de boue et enrayer son mécanisme, et le fait qu’elle nécessitait 3 hommes pour son utilisation au lieu de 2 comme prévu initialement, cette arme était dotée d’une puissance de feu indéniable qui permettait de soutenir les avancées des troupes d’assaut. Plus de 250 000 exemplaires du Chauchat furent livrés aux troupes avant l’armistice de 1918.

Spécifications techniques

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Sources :

  • Culture, Histoire et Patrimoine : Les Passerands et le fusil-mitrailleur Chauchat, mars 1916-1918
  • Dossier de Légion d’honneur du colonel Chauchat.
  • Wikipedia

Fermeture hivernale - Réouverture prévue le 5 avril 2025!

Durant notre fermeture hivernale, les visites au Musée seront possibles pour les groupes de 15 personnes et plus. Réservation obligatoire. Au plaisir de vous recevoir!