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Smith & Wesson, modèle 36 (Chiefs Special)
Smith & Wesson, modèle 36 (Chiefs Special)

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous l’histoire du Smith & Wesson, modèle 36 (Chiefs Special) que nous avons reçu en don au Musée.

Smith & Wesson, modèle 36 (Chiefs Special)

En 1949, le président de la compagnie Smith & Wesson, C.R. Hellstrom, demande aux ingénieurs de concevoir un révolver assez puissant afin qu’il puisse être chargé avec une cartouche .38 Special et suffisamment petit pour que les agents de la paix portent leur arme discrètement à la cheville.

Ce modèle a été présenté pour la première fois, à l’automne 1950, lors de la conférence de l’International Association of Chiefs of Police au Colorado. D’ailleurs, c’est durant cette conférence qu’on demanda aux chefs de police de voter pour le nom de ce nouveau revolver. C’est ainsi que le modèle 36 fut nommé le « .38 Chiefs Special.

Compact et léger, il a souvent été choisi comme arme de défense personnelle car il était fiable et simple d’utilisation. Il est ainsi devenu une des armes de défense personnelle les plus populaires que Smith & Wesson ait mis en marché. Le modèle 36 est l’ancêtre de tous les modèles ultracompacts en carcasse  « J ».  Malgré sa popularité et son utilité, l’apparition des Glock 26/Glock 27 et autres armes, ont modifié cette part de marché depuis la fin des années 1990.

Fait historique

Le numéro de série 337 a été envoyé à J. Edgar Hoover du FBI et gravé à son nom.

Donald Trump est un utilisateur familier du Smith & Wesson , bodygard , « J Frame ».

Faits divers

Le modèle fut popularisé, entre autres, grâce à la série télévisée Dragnet. Le personnage principal, le Sergent Joe Friday interprété par Jack Webb utilisait un .38 Chiefs Special numéro de série 38185, avec cylindre de nickel et crosse en bois de rose, afin d’accomplir son devoir.

Il fut également utilisé dans de nombreuses séries télévisées et films hollywoodiens dont Le Parrain, NYPD Blue, Kojak et Les Envahisseurs

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Sources:

Photo: Judson Guns, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons.

Références :  

  • Jinks, Roy G. History of Smith & Wesson, North Hollywood, California, Beinfeld Publishing Inc, 1977,290p.
  • Jinks, Roy g. and Sandra C. Krein. Smith & Wesson, Images of America, Charleston SC, Chicago 11, Portsmouth NH, San Francisco CA, Arcadia Publishing, 2006, 127p.
  • Supica, Jim and Richard Nahas. Standard Catalog of Smith &   Wesson, 3rd Edition, Iola WI, Gun Digest Books, 2006.
  • Wikipedia
Sig-Sauer P226
SIG-Sauer P226

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous l’histoire du SIG-Sauer P226 que nous avons reçu en don au Musée.

SIG-Sauer

Le SIG-Sauer est un pistolet conçu en Suisse par SIG et fabriqué à Eckernförde en Allemagne par Sauer. Les équipes des Navy SEALs américains ont commencé à utiliser le Sig P226 dans les années 1980 après que les nageurs de combat de la marine allemande (Kampfschwimmer) les aient testés avec succès.

Le P226 a aussi été conçu pour participer à des essais de pistolets organisés pour le compte des forces armées américaines. Cette arme était alors chambrée en 9 mm Parabellum. Il s’agit d’une version à grande capacité du SIG-Sauer P220 déjà existant à l’époque. Le but du concours, en 1984, était de remplacer le M1911A1 ainsi qu’une vingtaine d’autres marques d’armes de poing en service militaire aux Etats-Unis. Seuls le Beretta 92 SBF et le SIG P226 ont réussi à se distinguer de façon satisfaisante.

Sig-Sauer P226

Utilisation dans le monde

En 1989, le P226 était adopté par les Navy SEALs américains. Les 2e Forces Opérationnelles interarmées du Canada ont également choisi de l’utiliser comme arme de poing standard ; ils utilisent une version anticorrosion avec une lampe SureFire W114D.

La version compacte du P226, le P228 est utilisée par diverses forces de l’ordre et par les forces armées américaines. La P229 est une mise à niveau du P228 en ajoutant les calibre .357 SIG et .40 S&W ainsi que des modifications à la glissière. La P224 est une variante sous-compacte de la série.

Encore aujourd’hui, de nombreux pays utilisent cette arme ainsi que ses variations, tels l’Australie, le Canada , la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Indonésie, l’Iran , l’Irlande, Israël, Le Japon, le Royaume-Uni et plusieurs autres…

Merci à notre donateur pour son don au Musée.

Sources :

  • Jean-Louis MAURETTE, «Le SIG-Sauer X-Five Skeleton» Le  Cibles, no 618,‎ décembre 2021
  • SIG Sauer, Wikipedia

Photo : Rama

Bren Mark 1

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous un Bren Mark 1 que nous avons reçu en don au Musée.

Mitrailleuse légère Bren

La Bren nous donne une superbe leçon de conception d’arme à feu. Ce fusil-mitrailleur léger a été produit à partir de 1937, mais son origine réelle date de 1930 alors que les Britanniques ont demandé à la compagnie Ceskoslvenska Zbrojovka (CZ) de refaire le modèle ZB-30 en une arme à calibre .303.

Le résultat obtenu fut la ZGB vs 33 qui fut renommée le Bren Gun. Son nom est un dérivé de BRNO, la ville Czech où la ZB-30 a été conçue et produite, ainsi que Enfield, là où la production britannique a commencé.

La Bren était, à cette époque, l’arme de rêve pour soutenir l’infanterie. Dotée d’un chargeur incurvé distinctif monté sur le dessus, elle était une arme facile à utiliser et simple à entretenir ce qui faisait en sorte que son système opéré au gaz était rarement fautif. Bien qu’elle soit surtout connue pour son rôle dans la seconde guerre mondiale, elle a également servi pendant la guerre de Corée (1950-1953). Dans les années 1950, de nombreux fusils-mitrailleurs Bren ont été recanonnés pour accepter la cartouche OTAN de 7,62 X 51 MM et modifiés pour s’alimenter à partir du chargeur de fusil L1 (Version Commonwealth du FN FAL) en tant que mitrailleuses légères L4. Grâce à sa grande précision et à ses autres avantages fonctionnels, La Bren, incluant sa déclinaison en différentes variantes, fut en service dans l’armée britannique jusqu’en 1970.

Exposée au Musée

Au musée, nous disposons d’une Bren Mark 1, 1942, neutralisée, que les visiteurs peuvent voir de près, comme ils en ont d’ailleurs fait l‘expérience à notre kiosque au Granby International des Voitures Anciennes, en juillet 2024.

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Source :

  • Gun A Visual History , DK Books, Avril 2012
  • Wikipedia
Degtiarev DPM

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous un Degtiarev DPM que nous avons reçu en don au Musée.

Degtiarev DPM

Bien que cette arme porte le nom de son concepteur principal, l’ingénieur militaire Vasilli Degtiarev, qui fut chargé de concevoir une nouvelle arme automatique, elle fut aussi le fruit d’un travail collectif qui impliqua également Vladimir Fedorov, un autre inventeur, ingénieur et designer d’armes soviétiques.

Cette arme originale apparaît pour la première fois en URSS en 1926. Elle fonctionnait par emprunt de gaz et refroidi par air, ce fusil-mitrailleur était reconnaissable entre tous avec son chargeur circulaire extrêmement fiable. La forme du chargeur était due à la forme de la cartouche de 7.62X54R qui est une cartouche à bourrelet. Auparavant ce type de cartouche nécessitait des chargeurs très courbés, comme celui sur le fusil français Chauchat.

Le fusil-mitrailleur fut mis en service dans l’Armée rouge dès 1928 d’où son nom DP-28. Le Degtiarev DP était l’exemple même de la solidité russe. Deux autres versions en sont dérivées, l’une pour l’utilisation dans les blindés appelée Degtiareva Tankovy ou DT et une autre pour l’utilisation aérienne, la Degtiareva Aviatsionny ou DA. Elles se distinguent de la version d’infanterie par l’absence de crosse et l’emploi d’un chargeur de 60 cartouches.

L’évolution

Cette arme a évolué au cours de sa carrière. Lors de la seconde guerre mondiale, plusieurs incidents de tirs furent causés par l’échauffement du canon lors des tirs prolongés, ce qui avait pour conséquence de dilater le ressort récupérateur. Le ressort fut alors déplacé dans un autre tube, derrière la culasse, donnant naissance aux versions DPM et DTM (M pour « modernisé ») ; le DPM recevait alors une nouvelle crosse triangulaire et surtout une poignée-pistolet. Après la guerre, une version de la DPM fut transformée pour utiliser des bandes de munitions plutôt que les chargeurs tambour et baptisée RP 46. On retrouve depuis 1945 une version modernisée avec un bipied plus robuste, un système de refroidissement amélioré et un système de démontage du canon plus simple. Au début des années 1950, les DPM et RP46 cédèrent la place au Degtiarev RPD qui abandonnera le calibre 7,62x54R.

Cette arme a aussi été utilisée par l’armée chinoise : plusieurs exemplaires ont été capturés par les Français et les Américains lors de la première et de la deuxième guerre du Vietnam.

Dans les années 2010, cette arme était toujours en service en Libye et en Syrie.

Merci à notre donateur de nous permettre de présenter cette arme au Musée.

Sources :

  • Armes à feu ; Encyclopédie visuelle-Editions Elcy, Parragon Books
  • Wikipédia
  • Clausuchronia, propulsé par WolrdPress.com Armes de l’infanterie (4) fusils mitrailleurs et mitrailleuses.
Remington modèle 1867 Navy Rolling Block

Cette semaine, il nous fait plaisir de partager avec vous un Remington modèle 1867 Navy « Rolling Block » que nous avons reçu en don au Musée.

Remington modèle 1867 Navy Rolling Block

Après la guerre de Sécession qui dura de 1861 à 1865 aux Etats-Unis, l’armée de terre choisit de rester fidèle aux révolvers Colt et Remington à percussion. De son côté, la marine se préoccupait d’avoir une arme plus résistante et plus fiable en milieux humides. L’arme devait également être rapide à charger et puissante.

En 1866, la première version « Navy » de Remington est née, caractérisée par sa crosse très en pente, par son canon de 8 pouces ½ (216 mm) ainsi qu’une détente sans pontet (dite « à la mexicaine »). En 1867, malgré qu’elle fût assez commune à l’époque, cette détente fût probablement jugée moins sûre et fut modifiée pour une nouvelle commande de pistolets Remington Rolling-Block équipés d’une détente classique, protégée par un pontet ovale.

Le système Rolling-Block se caractérisait par un bloc obturateur pivotant autour d’un axe et d’un bloc de percussion monté et pivotant sur un autre axe. Celui-ci s’encastrait sur le bloc obturateur et le verrouillait solidement au moment de la percussion.

Les pistolets Navy 1867 Rolling-Block étaient de calibre .50, mais la cartouche était maintenant à percussion centrale. Certains avaient un canon de 216 mm et d’autres de 178 mm. Plus de 5000 armes de ce type furent achetées par la US Navy.

Merci au donateur de nous permettre de présenter cette arme au Musée.

Les photos de l’arme proviennent de NRA Museums.

Source :

  • Gazette des armes, juin 2012, no 443, Belgique

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Fusil-mitrailleur Chauchat

Cette semaine, il nous fait plaisir de vous partager un fusil-mitrailleur Chauchat que nous avons reçu en don au Musée.

Fusil-mitrailleur Chauchat

Le type d’armement a toujours été un enjeu primordial en temps de conflits. Au début du premier conflit mondial, les Français ne disposaient pas d’armes puissantes et légères de support à l’assaut. L’urgence exigeait d’avoir des armes automatiques portables tirant en rafale pour supporter les troupes. On ne pouvait plus attendre les études d’armes nouvelles, il fallait sortir une arme en quelques mois et renflouer les stocks rapidement.

Une commission est alors nommée en 1915. Les prototypes conçus avant la guerre par l’ingénieur hongrois Rudolf Frommer ont inspiré le design du Chauchat qui a eu l’appellation officielle de Fusil-mitrailleur CSRG modèle 1915. Il faut aussi mentionner que le FN/Browning auto-5 et le Remington modèle 8 étaient disponibles à l’époque et disposaient eux aussi du long recul du canon. Les lettres CSRG viennent des initiales des membres de la commission, celle du fabriquant et du nom de son usine (Chauchat, Sutter, Ribeyrolles et Gladiator). Enfin, l’arme fut surnommée fusil mitrailleur (FM) Chauchat.

En 1916, le Chauchat entrait en service. Il était le premier fusil-mitrailleur livré à l’armée française pour faire cesser les ravages occasionnés par l’artillerie et les mitrailleuses ennemies.

Le fonctionnement du FM Chauchat

Le FM Chauchat fonctionnait par long recul du canon ; il était refroidi par air et comportait un radiateur en aluminium. Les munitions utilisées étaient des 8 mm Lebel.

Malgré ses nombreux défauts, dont son chargeur en demi-lune ajouré de construction métallique très faible qui pouvait facilement se remplir de boue et enrayer son mécanisme, et le fait qu’elle nécessitait 3 hommes pour son utilisation au lieu de 2 comme prévu initialement, cette arme était dotée d’une puissance de feu indéniable qui permettait de soutenir les avancées des troupes d’assaut. Plus de 250 000 exemplaires du Chauchat furent livrés aux troupes avant l’armistice de 1918.

Spécifications techniques

Merci au donateur de nous permettre de présenter cette arme au Musée.

Sources :

  • Culture, Histoire et Patrimoine : Les Passerands et le fusil-mitrailleur Chauchat, mars 1916-1918
  • Dossier de Légion d’honneur du colonel Chauchat.
  • Wikipedia
Mitrailleuse tchécoslovaque CZ, modèle ZB-37

Cette semaine, il nous fait plaisir de vous présenter une mitrailleuse tchécoslovaque CZ, modèle ZB-37, aussi appelée ZB-53 que nous avons reçue en don au Musée.

Mitrailleuse tchécoslovaque cz, modèle ZB-37

Cette mitrailleuse, conçue en 1937, a été une arme polyvalente utilisée à la fois comme arme de soutien d’escouade, comme mitrailleuse montée sur les chars et autres véhicules blindés et sur des positions fixes à l’intérieur de fortifications frontalières tchécoslovaques. Elle servit jusque dans les années 60.

Source/photo: International Military Antiques

Durant la Seconde Guerre Mondiale, elle fut probablement utilisée par l’armée allemande sous le nom de MG 37. Elle fut aussi utilisée dans le camp opposé comme mitrailleuse chez les Britanniques sous le nom de Besa. Elle est considérée comme étant l’une des meilleures mitrailleuses à refroidissement par air jamais conçue.

Ce modèle-ci, présente un support antiaérien, un support pour l’épaule, une mire spider-web-sight et un deuxième canon jackeded. Nous disposons également d’un appareil automatique pour charger et décharger des bandoulières (ceintures) de cartouches. Avec seulement deux canons, avec l’ajustement à vitesse réduite, vous pouviez vous défendre très bien avec un tir constant. Avec trois canons, vous pouviez avoir un tir constant à vitesse très rapide. C’était l’artillerie de pointe en 1937.

Spécifications techniques

Merci à notre donateur pour cette pièce de collection.

À la découverte de la ceinture Assomption

Cette semaine, nous vous présentons la ceinture iconique au motif dit «Assomption».

La ceinture Assomption

Le tissage aux doigts est une pratique ancienne et plusieurs amérindiennes de l’est de l’Amérique du Nord ont développé cet art textile.

Au fil du temps, la compagnie de la Baie d’Hudson a décidé de la conception de ce motif, elle l’a nommé «Assomption» et a commandé à des tisserandes d’en produire des exemplaires. Cette magnifique ceinture qui a 175 ans est de dimension 8 1/2 pouces de large, 70 pouces de longueur de tissage et 32 pouces de franges à chaque extrémité.

Nous ne connaissons ni la provenance ni la tisserande à l’origine de la conception du modèle que nous présentons au musée.

Ce don nous provient de Mme Michelle Beauvais et le crédit de la photo est Monsieur Guy L’Heureux.

Deux nouvelles acquisitions de Marie-Claude Demers

Notre musée a le plaisir d’acquérir plusieurs œuvres de l’artiste Marie-Claude Demers dont celles que nous vous présenterons aujourd’hui.

L’artiste Marie-Claude Demers

Marie-Claude Demers réalise sa première exposition à dix ans. S’exprimant d’abord par la peinture, la sculpture devient plus tard son médium de prédilection. Titulaire d’un baccalauréat en psychologie de l’Université du Québec de Trois-Rivières, elle reçoit une formation en fonderie de bronze à Guadalajara au Mexique en 2002. Elle expose son travail à de nombreuses reprises au Canada, aux États-Unis, en Espagne et en Équateur. Elle fait commerce de bonheur. Elle y travaille avec passion, minutie et sensibilité. Dans le foisonnement de ses bonheurs intérieurs, elle est la botaniste qui choisit avec soin celui qu’elle fixera dans le bronze. Dans ses mains, de l’idée à l’argile, de l’argile à la cire, puis dans les feux de l’atelier, elle met au monde des œuvres qui créent en nous du bonheur. De la séduction à l’émotion, nous sommes captifs de l’œuvre qui nous lie à l’artiste et force notre imaginaire.

Don Quichotte de la Mancha

Sencho Penca

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Luger P08

Cette semaine, il nous fait plaisir de vous partager un Luger P08 que nous avons reçu en don au Musée.

Luger P08

Le Luger P08, dit Luger Parabellum, est un pistolet allemand. Il est l’un des tout premiers pistolets semi-automatiques et sans doute le premier ayant connu une large diffusion. Il fut fabriqué par la deutsche Waffen Und Munitionsfabriken de 1908 à 1942, fabrication reprise dans les années 1970 par Mauser.

Lorsque la société allemande DWM a mis en service son Parabellum modéle 1900, elle tenta de le proposer à l’armée américaine qui était à ce moment à la recherche d’un pistolet automatique. On sait que si les Parabellum ne déméritèrent pas sur le plan de la vitesse du tir, du bon fonctionnement et de la précision, ils furent rejetés au profit du pistolet Colt .45 automatique dont les militaires préféraient le calibre.

Cependant, à leur retour d’Europe dans les années 20, les soldats du corps expéditionnaire américain rapportèrent dans leurs foyers de multiples trophées pris à l’ennemi. Les pistolets ont toujours représenté la prise de guerre la plus appréciée des soldats, et chaque soldat pouvait facilement en rapporter plusieurs au fond d’une cantine ou d’un sac individuel.

Dans un pays comme les États-Unis, où la plupart des armes civiles étaient des revolvers, les magnifiques pistolets automatiques allemands prenaient un aspect exotique particulièrement attirant. Les plus beaux d’entre eux, les Mauser 1896 et les P08, ne tardèrent pas à faire l’objet d’un engouement qui ne s’est jamais démenti depuis. Qu’il ait participé au conflit ou non, chacun voulait avoir son Luger.

Signification

Parabellum (du latin para bellum, «prépare la guerre»), sûrement en référence à l’adage «si vis pacem, para bellun» (si tu veux la paix, prépare la guerre), une locution latine qui évoque le concept d’une paix armée.

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Le Musée est ouvert chaque samedi et dimanche de 10h à 16h30. Au plaisir de vous recevoir!