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Posts Categorized : Don au Musée

Tissage aux doigts - ceinture
Tissage aux doigts : Grande ceinture à flammes reproduction 1850

Cette semaine, nous vous présentons la grande ceinture à flammes reproduction 1850 du volet Art textile dédié au tissage aux doigts « Indian connection » du Musée. Nous avons la chance d’exposer ces pièces grâce à Michelle Beauvais, une tisserande de Granby, qui nous a fait don de toute sa collection de tissage aux doigts afin que l’on assure sa conservation.

L’histoire de Michelle Beauvais

Michelle Beauvais a commencé le tissage aux doigts en 1976 comme passe-temps; en 1998, elle s’est concentrée sur cet art à temps plein. Comme son nom l’indique, le tissage aux doigts s’effectue qu’avec les doigts, sans métier à tisser. La ceinture que nous vous présentons aujourd’hui a été le plus grand défi en carrière de Madame Beauvais alors qu’il s’agit d’une version des ceintures que l’on retrouvait en 1850. D’ailleurs, la ceinture originale de 1850 qui l’a inspirée pour celle qu’on vous présente se trouve pour le moment au Musée des Beaux-Arts d’Ottawa.

Madame Beauvais a notamment été invitée lors d’une conférence internationale à Kyoto en 2007 et a étudié au Japon en 2008 les techniques de tissage des autres cultures.

L’histoire du tissage aux doigts

Originairement, les autochtones tissaient aux doigts avant l’arrivée des Européens. Encore aujourd’hui, le tissage aux doigts s’enseigne, comme Madame Beauvais le fait si bien.

Pour en savoir plus sur cet art, visitez le site Web de Madame Beauvais : michellebeauvais.ca

Xythos - arme
L’histoire du Xythos Pinfire

CHAQUE ARME A SON HISTOIRE | Cette semaine, nous vous présentons ce revolver Xythos pinfire que nous avons reçu en don au Musée. Découvrez son histoire.

Le revolver automatique Xythos pinfire a été développé par Andres & Dworsky, un horloger, à la fin des années 50, en Autriche. Le créateur de cette arme, Monsieur Tschech, a été inspiré par le légendaire Colt Python, un revolver à platine double-action fabriqué aux États-Unis, lui qui était un amateur d’arme et un collectionneur. Environ 120 exemplaires de l’arme ont été produits en pré-production. Contrairement aux modèles qui ont suivi, les premières armes avaient une poignée brune, des détails en métal argenté et une détente plaquée or. Et puisque Tschech devait engager une équipe spéciale pour l’assemblage, cette arme de poing n’a jamais été produite en grande quantité.

Par ailleurs, comme l’arme était fabriquée par un horloger, ses pièces étaient estampées avec précision dans du laiton fin, puis stratifiées, rivetées et plaquées en or, en argent ou en nickel. En 1970, un brevet a été émis pour le Xythos (Austrian Patent AT 282,407). Le revolver présente également une conception intéressante : le canon avec la moitié avant du cylindre à sept chambres doit être rabattu pour le chargement. Seules six des sept chambres peuvent être chargées : la dernière est munie d’une goupille permanente qui permet de l’aligner avec la moitié arrière du cylindre – que l’on fait tourner à la main.

Comme la compagnie fabriquant ce Xythos a arrêté sa production en 2012, cette arme devient précieuse pour les collectionneurs.

Merci à notre donatrice pour cette arme.

Liberator - Arme
L’histoire du FP-45 Liberator

CHAQUE ARME A SON HISTOIRE | Grâce à la donation d’un pistolet Liberator par un citoyen de la Colombie-Britannique, nous avons maintenant l’occasion de faire découvrir à nos visiteurs cette arme rare qui occupe une place dans l’histoire. Et puisque chaque arme à son histoire, découvrez celle du FP-45 Liberator.

Le FP-45 Liberator est un pistolet qui a été fabriqué pour l’armée américaine pendant la Deuxième Guerre mondiale par la société Guide Lamp Corporation, une division de General Motors, à Dayton dans l’Ohio.

Cette arme à un coup était rudimentaire et conçue pour être la moins chère et la plus facile à fabriquer pour une production de masse. Seules 23 pièces la composent. D’ailleurs, les pièces en acier estampé étaient largement utilisées pour cette arme puisqu’elles étaient bon marché et faciles à fabriquer. En 1942, le coût de fabrication d’un FP-45 Liberator était de 2,40 $ par exemplaire.

Le Liberator était livré dans une boîte en carton avec une réserve de 10 munitions de calibre 45 ACP, un tourillon en bois pour extraire la douille vide, et une feuille d’instructions en forme de bande dessinée montrant comment charger l’arme et son utilisation. Les munitions supplémentaires pouvaient être stockées dans la poignée du pistolet.

Initialement conçu comme une arme d’insurrection le Liberator devait être parachuté massivement derrière les lignes ennemies pour les combattants de la résistance dans les territoires occupés. Les résistants utilisaient cette arme en attaquant l’ennemi, soit en le tuant ou le blessant afin de récupérer ses armes. On appelait souvent le FP-45 « une excellente arme pour en obtenir une autre ».

Si le plan initial était d’en distribuer beaucoup pour que les forces d’occupation ne puissent jamais capturer ou récupérer toutes les armes, seulement 25 000 armes ont été parachutées en France, et c’est davantage en Chine et aux Philippines que la population en a reçu une grande quantité afin de se défendre de ses envahisseurs.

Fait intéressant : L’usine produisait l’arme plus vite qu’il ne fallait de temps pour la charger et tirer avec. En effet, les ouvriers produisaient une arme toutes les six à sept secondes alors que le chargement de celle-ci prenait environ 10 secondes.

Merci à notre donateur pour cette arme historique.

Fermeture hivernale - Réouverture prévue le 5 avril 2025!

Durant notre fermeture hivernale, les visites au Musée seront possibles pour les groupes de 15 personnes et plus. Réservation obligatoire. Au plaisir de vous recevoir!