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Posts By : MuseeAdministration

Au revoir - statue en bronze
AU REVOIR, statuette militaire en bronze

DON À NOTRE COLLECTION DE BRONZE | Nous avons reçu en don d’un membre des Forces armées canadiennes une des 50 statuettes en bronze intitulée AU REVOIR réalisée par le sculpteur et colonel André D. Gauthier (OMM, CD (RET FC)) en 1994.

Cette statuette est la maquette de la statue inaugurée au printemps 1995 à la base des Forces armées canadiennes à Valcartier au Québec.

Signification de la statue de la Base Valcartier

La statue de bronze installée à l’entrée de la base mesure 3,05 m et représente un soldat canadien en uniforme de la Première Guerre mondiale au moment de son départ pour la traversée de l’océan Atlantique et subséquemment pour les champs de bataille de l’Europe. Le projet de la statue de la Base Valcartier a été initié en 1994 afin de souligner l’apport considérable des militaires canadiens à Valcartier au cours des deux grandes guerres mondiales et de la Guerre de Corée. Monument d’importance, il rend également un hommage à tous ceux et celles qui, plus récemment, ont servi dans le cadre des missions des Nations Unies.

Statue Au revoir à la Base Valcartier. Source : Caf Connection

Maquette de la statue

La maquette que nous avons reçue au Musée mesure 27 cm et est le numéro 10 d’une série numérotée, limitée à 50 exemplaires. Elle est entièrement en bronze.

 

L’histoire du colonel André D. Gauthier

Colonel André D. Gauthier

En 1989, après 37 ans de service, le colonel André D. Gauthier a pris sa retraite des Forces canadiennes, et jusqu’à sa mort en 2017, il s’est consacré entièrement à la sculpture. Au cours de sa carrière dans les Forces armées, il a servi au Canada et en Allemagne, en Yougoslavie et en Grèce ainsi qu’à Vienne en Autriche.

L’art a toujours occupé une place très importante dans sa vie. Il s’est spécialisé en sculpture, laquelle est devenue sa principale forme d’expression artistique. Au fil des ans, l’œuvre du colonel Gauthier a fait l’objet de plusieurs reportages dans les journaux et de documentaires télévisés, et l’artiste a eu plusieurs entrevues à la radio. Il a d’ailleurs créé une collection de sculptures inspirées de la vaste gamme de spécialités des éléments Terre, Mer et Air des Forces canadiennes. On peut voir des copies de ses œuvres dans des collections militaires ou privées un peu partout au Canada, aux États-Unis et dans plusieurs autres pays du monde.

Merci à notre donateur pour cette statuette de bronze qui reflète l’histoire militaire canadienne.

Corno
Corno – Fusains

Pour cette dernière semaine de l’année 2020, nous vous présentons la suite des Corno que nous avons reçus en don d’une succession, soit les fusains Nu féminin 1, Nu féminin 2 et Nu masculin 2.

Corno privilégiait les corps nus, et ces trois œuvres en sont un bel exemple.

Corno

Originaire du Saguenay, Corno est l’une des artistes québécoises les plus renommées, à l’étranger comme au Canada. Ses œuvres ont été exposées dans plusieurs villes à travers le monde, telles que New York, Londres, Paris, Venise, Monaco, Hong Kong, Singapour, Séoul et Dubaï.

Déjà à la fin des années 80, elle figurait parmi les artistes-peintres prisées par les collectionneurs.

Nous sommes donc très privilégiés d’avoir 4 Corno au Musée canadien de l’arme et du bronze.

Pour découvrir le tableau Visage aux cheveux rouges que l’on vous a présenté récemment, c’est ICI.

Tex Lecor - Le roupillon
Tex Lecor – Le roupillon

En ces derniers jours avant Noël, nous vous présentons le tableau Le Roupillon de Tex Lecor que nous avons reçu en don au Musée.

 

À la fois chansonnier, humoriste, animateur, et surtout peintre avant tout, Tex Lecor a toujours su émouvoir et faire rire les Québécois de diverses façons. Originaire de Saint-Michel-de-Wentworth, dans les Laurentides, Tex Lecor, de son vrai nom Paul Lecorre, est né le 10 juin 1933. En 1951, à l’âge de 18 ans, il a entamé des études à l’École des Beaux-Arts de Montréal après avoir étudié chez les Clercs de Saint-Viateur, où on l’a encouragé à poursuivre son cheminement dans cette discipline.

Décédé en 2017, à l’âge de 84 ans, Tex Lecor peignait le Québec, les gens au travail. Amoureux de la peinture, il vivait sa passion d’artiste-peintre depuis 50 ans. Aujourd’hui, Tex est un des peintres les plus connus et réputés du Canada et certaines de ses œuvres peuvent valoir jusqu’à 40 000 $. Définitivement, il aura marqué le patrimoine québécois.

En cette période des fêtes, nous espérons, comme l’homme sur le tableau, que vous aurez l’occasion de vous reposer, entouré des gens que vous aimez afin de commencer 2021 en force!

Merci à la succession qui nous a offert ce tableau et surtout, bon temps des fêtes!

Toile de Tex Lecor

Tissage aux doigts - ceinture
Tissage aux doigts : Grande ceinture à flammes reproduction 1850

Cette semaine, nous vous présentons la grande ceinture à flammes reproduction 1850 du volet Art textile dédié au tissage aux doigts « Indian connection » du Musée. Nous avons la chance d’exposer ces pièces grâce à Michelle Beauvais, une tisserande de Granby, qui nous a fait don de toute sa collection de tissage aux doigts afin que l’on assure sa conservation.

L’histoire de Michelle Beauvais

Michelle Beauvais a commencé le tissage aux doigts en 1976 comme passe-temps; en 1998, elle s’est concentrée sur cet art à temps plein. Comme son nom l’indique, le tissage aux doigts s’effectue qu’avec les doigts, sans métier à tisser. La ceinture que nous vous présentons aujourd’hui a été le plus grand défi en carrière de Madame Beauvais alors qu’il s’agit d’une version des ceintures que l’on retrouvait en 1850. D’ailleurs, la ceinture originale de 1850 qui l’a inspirée pour celle qu’on vous présente se trouve pour le moment au Musée des Beaux-Arts d’Ottawa.

Madame Beauvais a notamment été invitée lors d’une conférence internationale à Kyoto en 2007 et a étudié au Japon en 2008 les techniques de tissage des autres cultures.

L’histoire du tissage aux doigts

Originairement, les autochtones tissaient aux doigts avant l’arrivée des Européens. Encore aujourd’hui, le tissage aux doigts s’enseigne, comme Madame Beauvais le fait si bien.

Pour en savoir plus sur cet art, visitez le site Web de Madame Beauvais : michellebeauvais.ca

Xythos - arme
L’histoire du Xythos Pinfire

CHAQUE ARME A SON HISTOIRE | Cette semaine, nous vous présentons ce revolver Xythos pinfire que nous avons reçu en don au Musée. Découvrez son histoire.

Le revolver automatique Xythos pinfire a été développé par Andres & Dworsky, un horloger, à la fin des années 50, en Autriche. Le créateur de cette arme, Monsieur Tschech, a été inspiré par le légendaire Colt Python, un revolver à platine double-action fabriqué aux États-Unis, lui qui était un amateur d’arme et un collectionneur. Environ 120 exemplaires de l’arme ont été produits en pré-production. Contrairement aux modèles qui ont suivi, les premières armes avaient une poignée brune, des détails en métal argenté et une détente plaquée or. Et puisque Tschech devait engager une équipe spéciale pour l’assemblage, cette arme de poing n’a jamais été produite en grande quantité.

Par ailleurs, comme l’arme était fabriquée par un horloger, ses pièces étaient estampées avec précision dans du laiton fin, puis stratifiées, rivetées et plaquées en or, en argent ou en nickel. En 1970, un brevet a été émis pour le Xythos (Austrian Patent AT 282,407). Le revolver présente également une conception intéressante : le canon avec la moitié avant du cylindre à sept chambres doit être rabattu pour le chargement. Seules six des sept chambres peuvent être chargées : la dernière est munie d’une goupille permanente qui permet de l’aligner avec la moitié arrière du cylindre – que l’on fait tourner à la main.

Comme la compagnie fabriquant ce Xythos a arrêté sa production en 2012, cette arme devient précieuse pour les collectionneurs.

Merci à notre donatrice pour cette arme.

Liberator - Arme
L’histoire du FP-45 Liberator

CHAQUE ARME A SON HISTOIRE | Grâce à la donation d’un pistolet Liberator par un citoyen de la Colombie-Britannique, nous avons maintenant l’occasion de faire découvrir à nos visiteurs cette arme rare qui occupe une place dans l’histoire. Et puisque chaque arme à son histoire, découvrez celle du FP-45 Liberator.

Le FP-45 Liberator est un pistolet qui a été fabriqué pour l’armée américaine pendant la Deuxième Guerre mondiale par la société Guide Lamp Corporation, une division de General Motors, à Dayton dans l’Ohio.

Cette arme à un coup était rudimentaire et conçue pour être la moins chère et la plus facile à fabriquer pour une production de masse. Seules 23 pièces la composent. D’ailleurs, les pièces en acier estampé étaient largement utilisées pour cette arme puisqu’elles étaient bon marché et faciles à fabriquer. En 1942, le coût de fabrication d’un FP-45 Liberator était de 2,40 $ par exemplaire.

Le Liberator était livré dans une boîte en carton avec une réserve de 10 munitions de calibre 45 ACP, un tourillon en bois pour extraire la douille vide, et une feuille d’instructions en forme de bande dessinée montrant comment charger l’arme et son utilisation. Les munitions supplémentaires pouvaient être stockées dans la poignée du pistolet.

Initialement conçu comme une arme d’insurrection le Liberator devait être parachuté massivement derrière les lignes ennemies pour les combattants de la résistance dans les territoires occupés. Les résistants utilisaient cette arme en attaquant l’ennemi, soit en le tuant ou le blessant afin de récupérer ses armes. On appelait souvent le FP-45 « une excellente arme pour en obtenir une autre ».

Si le plan initial était d’en distribuer beaucoup pour que les forces d’occupation ne puissent jamais capturer ou récupérer toutes les armes, seulement 25 000 armes ont été parachutées en France, et c’est davantage en Chine et aux Philippines que la population en a reçu une grande quantité afin de se défendre de ses envahisseurs.

Fait intéressant : L’usine produisait l’arme plus vite qu’il ne fallait de temps pour la charger et tirer avec. En effet, les ouvriers produisaient une arme toutes les six à sept secondes alors que le chargement de celle-ci prenait environ 10 secondes.

Merci à notre donateur pour cette arme historique.

Culture des armes - émission
Culture des Armes, de l’émission « Faut en parler »

Culture des armes

 

Nous sommes enchantés de joindre, ci-dessous, un lien vous permettant d’accéder à l’épisode Culture des Armes, de l’émission « Faut en parler », où il est question du Musée Canadien de l’Arme et du Bronze.  Pierre Gravel, Président et Conservateur du Musée, a eu le plaisir d’être interviewé pour cet épisode au sujet de la culture des armes à feu au Québec.  Cette entrevue s’est tenue au Musée (situé au 53, rue Dufferin, Granby QC) et, durant plusieurs segments de l’émission, montre un très beau portrait de l’endroit.  Pour voir l’épisode « Culture des Armes », veuillez s.v.p. cliquer sur le lien ci-dessous :

http://fautenparler.telequebec.tv/emissions/culture-des-armes

Pour de plus amples informations sur le Musée Canadien de l’Arme et du Bronze, veuillez contacter :

 

Pierre Gravel

450-372-7764 # 226 (bur) / 450-531-7008 (cell)

Fermeture hivernale - Réouverture prévue le 5 avril 2025!

Durant notre fermeture hivernale, les visites au Musée seront possibles pour les groupes de 15 personnes et plus. Réservation obligatoire. Au plaisir de vous recevoir!