• fr
  • en

Posts By : MuseeAdministration

Xythos - arme
L’histoire du Xythos Pinfire

CHAQUE ARME A SON HISTOIRE | Cette semaine, nous vous présentons ce revolver Xythos pinfire que nous avons reçu en don au Musée. Découvrez son histoire.

Le revolver automatique Xythos pinfire a été développé par Andres & Dworsky, un horloger, à la fin des années 50, en Autriche. Le créateur de cette arme, Monsieur Tschech, a été inspiré par le légendaire Colt Python, un revolver à platine double-action fabriqué aux États-Unis, lui qui était un amateur d’arme et un collectionneur. Environ 120 exemplaires de l’arme ont été produits en pré-production. Contrairement aux modèles qui ont suivi, les premières armes avaient une poignée brune, des détails en métal argenté et une détente plaquée or. Et puisque Tschech devait engager une équipe spéciale pour l’assemblage, cette arme de poing n’a jamais été produite en grande quantité.

Par ailleurs, comme l’arme était fabriquée par un horloger, ses pièces étaient estampées avec précision dans du laiton fin, puis stratifiées, rivetées et plaquées en or, en argent ou en nickel. En 1970, un brevet a été émis pour le Xythos (Austrian Patent AT 282,407). Le revolver présente également une conception intéressante : le canon avec la moitié avant du cylindre à sept chambres doit être rabattu pour le chargement. Seules six des sept chambres peuvent être chargées : la dernière est munie d’une goupille permanente qui permet de l’aligner avec la moitié arrière du cylindre – que l’on fait tourner à la main.

Comme la compagnie fabriquant ce Xythos a arrêté sa production en 2012, cette arme devient précieuse pour les collectionneurs.

Merci à notre donatrice pour cette arme.

Liberator - Arme
L’histoire du FP-45 Liberator

CHAQUE ARME A SON HISTOIRE | Grâce à la donation d’un pistolet Liberator par un citoyen de la Colombie-Britannique, nous avons maintenant l’occasion de faire découvrir à nos visiteurs cette arme rare qui occupe une place dans l’histoire. Et puisque chaque arme à son histoire, découvrez celle du FP-45 Liberator.

Le FP-45 Liberator est un pistolet qui a été fabriqué pour l’armée américaine pendant la Deuxième Guerre mondiale par la société Guide Lamp Corporation, une division de General Motors, à Dayton dans l’Ohio.

Cette arme à un coup était rudimentaire et conçue pour être la moins chère et la plus facile à fabriquer pour une production de masse. Seules 23 pièces la composent. D’ailleurs, les pièces en acier estampé étaient largement utilisées pour cette arme puisqu’elles étaient bon marché et faciles à fabriquer. En 1942, le coût de fabrication d’un FP-45 Liberator était de 2,40 $ par exemplaire.

Le Liberator était livré dans une boîte en carton avec une réserve de 10 munitions de calibre 45 ACP, un tourillon en bois pour extraire la douille vide, et une feuille d’instructions en forme de bande dessinée montrant comment charger l’arme et son utilisation. Les munitions supplémentaires pouvaient être stockées dans la poignée du pistolet.

Initialement conçu comme une arme d’insurrection le Liberator devait être parachuté massivement derrière les lignes ennemies pour les combattants de la résistance dans les territoires occupés. Les résistants utilisaient cette arme en attaquant l’ennemi, soit en le tuant ou le blessant afin de récupérer ses armes. On appelait souvent le FP-45 « une excellente arme pour en obtenir une autre ».

Si le plan initial était d’en distribuer beaucoup pour que les forces d’occupation ne puissent jamais capturer ou récupérer toutes les armes, seulement 25 000 armes ont été parachutées en France, et c’est davantage en Chine et aux Philippines que la population en a reçu une grande quantité afin de se défendre de ses envahisseurs.

Fait intéressant : L’usine produisait l’arme plus vite qu’il ne fallait de temps pour la charger et tirer avec. En effet, les ouvriers produisaient une arme toutes les six à sept secondes alors que le chargement de celle-ci prenait environ 10 secondes.

Merci à notre donateur pour cette arme historique.

Culture des armes - émission
Culture des Armes, de l’émission « Faut en parler »

Culture des armes

 

Nous sommes enchantés de joindre, ci-dessous, un lien vous permettant d’accéder à l’épisode Culture des Armes, de l’émission « Faut en parler », où il est question du Musée Canadien de l’Arme et du Bronze.  Pierre Gravel, Président et Conservateur du Musée, a eu le plaisir d’être interviewé pour cet épisode au sujet de la culture des armes à feu au Québec.  Cette entrevue s’est tenue au Musée (situé au 53, rue Dufferin, Granby QC) et, durant plusieurs segments de l’émission, montre un très beau portrait de l’endroit.  Pour voir l’épisode « Culture des Armes », veuillez s.v.p. cliquer sur le lien ci-dessous :

http://fautenparler.telequebec.tv/emissions/culture-des-armes

Pour de plus amples informations sur le Musée Canadien de l’Arme et du Bronze, veuillez contacter :

 

Pierre Gravel

450-372-7764 # 226 (bur) / 450-531-7008 (cell)

Musée Canadien de l'arme et du Bronze
Musée de l’arme et du bronze: «Là, nous sommes prêts»

(Granby) Il y a maintenant plus de dix ans que le projet est dans l’air, plusieurs annonces de son ouverture imminente ont été faites au fil du temps, mais cette fois-ci, c’est apparemment la bonne. Le Musée canadien de l’arme et du bronze ouvre bel et bien ses portes au grand public tous les week-ends. Et même s’il a fallu bien des années pour en arriver à cette ouverture officielle, l’homme derrière le projet, Pierre Gravel, n’y voit là qu’un premier pas vers quelque chose de beaucoup plus grand.

«Quand on a parti ça, on se disait que dans deux ou trois ans, on serait ouvert, raconte M. Gravel. On ne connaissait vraiment pas ça et on a manqué une belle occasion de se taire. C’est très compliqué de mettre sur pied la collection et de mettre en place la sécurité nécessaire à un endroit comme celui-là. Et il ne faut pas perdre de vue que nous sommes tous des bénévoles et que nous avons des jobs en plus. On aurait aimé le faire plus rapidement, mais malgré notre bon vouloir, nous avons réalisé que nous n’étions pas prêts. Là, nous sommes prêts.»

Le musée acceptait déjà les visiteurs, mais uniquement sur réservation. Des équipes seront maintenant en place tous les week-ends pour accueillir les gens en tout temps.

«Dans les faits, depuis deux ans, nous sommes ouverts, mais sur appel seulement, précise M. Gravel. On a peut-être entre 10 et 20 visiteurs par semaine. Mais maintenant, on va être ouverts tous les week-ends. En fin de semaine, nous avons invité tous nos donateurs d’armes à venir visiter. Et à partir du week-end prochain, les gens peuvent venir nous voir en tout temps de 9h à 17h les samedis et dimanches. Et il est toujours possible de nous appeler pour venir en semaine.»

L’équipe ne s’est pas fixé d’objectif quant au nombre de visiteurs, mais il existe selon eux un public pour ce genre de collection. «On ne s’attend pas à une affluence comme la rôtisserie Duhamel le samedi soir, reconnaît tout de même Pierre Gravel, mais on va l’annoncer partout au Canada et dans les revues spécialisées, et on pense que ça va devenir une attraction touristique pour Granby.»

 

Source : La Voix de l’Est

Réouverture le samedi 6 avril 2024

La réouverture du Musée se fera le samedi 6 avril dès 10h. Au plaisir de vous recevoir!